18 Nov To be a platform…or not to be !
2016 : L’ÈRE DIGITALE
Après l’ère des market places qui ont animé les réflexions et plans d’action des retailers au début des années 2010, nous sommes entrés dans l’ère des plateformes digitales. La plateforme est incontestablement l’extension logique de la market place avec une approche beaucoup plus mobile (et surtout App) et un enjeu de disruption plus fort pour les retailers historiques.
Si la market place avait pour vocation de proposer un inventaire produits quasi illimité, la plateforme s’attache désormais à proposer une expérience clients ultra-simplifiée et donc addictive à l’image de Uber ou de Blablacar qui ont changé le monde de la mobilité.
Certains acteurs historiques ont bien saisi la nécessité de figurer en pole position dans cette nouvelle révolution digitale : la SNCF affirme, par la voix de son Président, son souhait de devenir rapidement une plateforme de mobilité qui se concrétise par la proposition de trajets comme le bus sur voyage-sncf.com et par plusieurs acquisitions de start-up spécialistes de la mobilité (GreenCove, OuiCar,…).
Les US sont au cœur de cette révolution digitale en témoigne le rachat récent par Walmart de la plateforme digitale jet.com pour la somme de 3.3 Milliards de dollars.
Pour illustrer l’incroyable traction de jet.com qui n’existe que depuis 1 ans : 400 000 nouveaux clients par mois et 25 000 commandes expédiées par jour semblent justifier le prix élevé payé par Walmart pour cette jeune plateforme. Wish est certainement l’autre plateforme qui attise les convoitises des plus grands (Alibaba et Amazon) : cette start-up créée il y a 2ans aurait refusé des offres à 12 Milliards de dollars ! Des chiffres qui donnent le tournis mais confirment si besoin était que le phénomène plateforme est là pour durer et disrupter de nombreux secteurs d’activité.
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