News marché – Avril 2019

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News marché – Avril 2019

Où en est le plan de transformation de Carrefour ?

 

Un an après l’annonce du plan « Carrefour 2022 » réalisé par Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour, les résultats tant attendus de 2018 ont été publié. L’enseigne enregistre un chiffre d’affaires de 85 milliards d’euros pour l’année 2018, en hausse de 1,4 % par rapport à 2017. Par ailleurs, son résultat net s’élève à 802 millions d’euros, contre 773 millions d’euros en 2017.

Le groupe semble progresser plus vite que prévu sur ses objectifs en matière de modernisation de son parc et de son offre, en s’adaptant aux spécificités de chaque zone de chalandise. Le groupe a ainsi annoncé poursuivre la réduction des surfaces commerciales sous-productives, principalement non-alimentaires, avec un objectif global de 400 000 m² de réduction d’ici à 2022. Par ailleurs Carrefour a annoncé le lancement de nouveaux concepts hypers notamment dans l’univers de la beauté. 

Le pôle digital reste au cœur de la stratégie de Carrefour. Une offre omnicanale s’appuyant sur des partenariats est maintenant déployée dans l’ensemble du groupe. Carrefour a notamment inauguré en 2018 des sites e-commerce uniques par pays, des plateformes de préparation de commandes et 150 nouveaux drives, (X3 vs. 2017) dont des drives piétons (actuellement 51 en France). Sur la partie e-commerce alimentaire, Carrefour a enregistré une croissance de 30 % à 1,2 milliards d’euros. Pour rappel, l’objectif est d’atteindre 5 milliards sur ce canal d’ici fin 2022… Carrefour est sur la bonne voie, mais la route est encore longue…

Carrefour vient également d’ouvrir son Hub Digital le mois dernier (inauguré officiellement le 16/04). Il se compose des équipes du Lab Carrefour-Google, spécialisées dans l’Intelligence Artificielle et le machine learning, ainsi que 300 collaborateurs spécialisés dans le digital et l’e-commerce. Les équipes travaillent en ce moment sur 5 piliers : le cloud, la data, l’acculturation des collaborateurs au digital, le hardware et l’expérience d’achat via Shopping Actions. D’après Amélie Oudéa-Castéra,  nouvelle patronne de la transformation digitale du groupe, un 6e pilier est en cours de développement, celui du marketing digital. 

 

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Les startups françaises peuvent-elles devenir des licornes ?

 

Cette expression, inventée par Aileen Lee en 2013, caractérise principalement les startups spécialisées dans les nouvelles technologies, qui affichent une valorisation supérieure à un milliard de dollars, non cotées en bourse et avec moins de dix années d’existence. De ce fait, on compte près de 300 licornes dans le monde et la grande majorité est répartie sur la Chine et les Etats-Unis.

En France, il y aurait (les avis varient) officiellement quatre Licornes : le réseau de covoiturage Blablacar, le site de streaming Deezer, le site d’e-commerce Veepee (anciennement Vente-Privée) et dernièrement le spécialiste d’e-santé Doctolib. Les sociétés françaises Criteo (spécialiste du ciblage publicitaire), l’éditeur de logiciels Talend ainsi que l’hébergeur et opérateur de cloud OVH sont également souvent considérées comme des licornes, même si elles ne remplissent pas tous les critères.

Zoom sur la startup Doctolib, spécialisée dans la prise de rendez-vous médicaux en ligne et de téléconsultation, Doctolib a rejoint le 20 mars dernier, le club très fermé des jeunes licornes françaises à la suite d’une nouvelle levée de fonds de 150 millions d’euros auprès de plusieurs investisseurs dont le fonds d’investissement américain General Atlantic, Bpifrance, ou encore Eurazeo. La startup, qui emploie actuellement 750 personnes, souhaite doubler ses effectifs et s’étendre à l’étranger afin de devenir le premier site d’e-santé en Europe. En seulement cinq ans d’existence, depuis sa création en 2013, elle a levé au total 266,5 millions de dollars (environ 235 millions d’euros).

Dans ce même élan, ManoMano, le spécialiste de la vente en ligne d’articles de bricolage et jardinage, a également annoncé une levée de 110 millions d’euros pour se développer à l’international. Le pure-player, qui a mis la main sur un marché énorme et très en retard sur le e-commerce (les acteurs historiques comme Leroy Merlin, Castorama et autres étant dépassés sur ce canal) souhaite atteindre 1 milliard d’euros de volume d’affaires en 2020.

Apple accélère dans le domaine du paiement avec la création d’Apple Card

Le 25 mars dernier, le géant Américain spécialiste des « keynotes » théâtrales, a présenté de nouveaux produits, dont un qui a pris tout le monde de court. Apple a annoncé le lancement de sa propre carte de crédit, baptisée Apple Card avec une date de sortie prévue pour cet été aux Etats-Unis.

Créée en partenariat avec la banque Goldman Sachs et le réseau de paiement Mastercard, les avantages de cette nouvelle carte sont nombreux : aucun frais associés, automatiquement intégrée à l’application Apple Wallet, fonctionne avec Apple Pay, proposition de plusieurs services innovants comme des relevés de compte clarifiés ou encore un système de cashback, nommé “daily cash”, qui récompense immédiatement les achats réalisés via l’Apple Card (remise de 3 % sur les achats réalisés chez Apple, 2 % pour tout autre achat lorsque l’on utilise Apple Pay et 1 % pour un achat réalisé avec la carte physique). 

A ce jour, le service Apple Pay est disponible dans plus de 40 pays et totalisera plus de 10 milliards de transactions cette année. Par ailleurs, le nombre de magasins qui acceptent ce mode de paiement est en constante augmentation aux Etats-Unis avec une pénétration de 70 %. Enfin, pour les cas où l’Apple Card ne serait pas supportée, Apple a créé une carte de crédit matériel (en titane), moyennant une facturation dont le tarif n’a pas été communiqué, qui ne laissera apparaître ni numéro, ni date d’expiration, ni signature.

Face aux nombreux scandales concernant le respect de la vie privée des consommateurs, l’entreprise Apple à affirmée avoir créé un système grâce auquel elle ne peut savoir ni ce qu’achètent les utilisateurs, ni dans quels magasins, ni combien ils paient. Son partenaire Goldman Sachs s’est également engagé à ne pas partager ou vendre les données des clients à des tiers. De plus, chaque appareil possède un numéro de carte de crédit qui est stocké dans la puce sécurisée et un code unique est généré pour chaque achat, qui doit être authentifié par Face ID ou Touch ID.

 

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